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Dhd

Présentation

D.H.D. est un sigle désignant une technologie appelée Dial Home Device, ce qui traduit littéralement signifie "appareil pour appeler la maison". C'est un appareil indispensable au bon fonctionnement d'une porte des étoiles, ces deux technologies fonctionnant en tandem. Il permet de composer les coordonnées nécessaires pour contacter une autre porte située sur une autre planète. Il abrite également la source d'énergie nécessaire à l'activation et au maintien d'un vortex stable. Il se présente sous une forme plutôt imposante et est constitué d'un pied large d'un peu plus d'un mètre surmonté d'un cadran composé de 38 symboles et d'un bouton central de couleur rouge.

Histoire

Le D.H.D est indissociable de la porte des étoiles, les Anciens ont développé ces deux technologies comme un tout et elles sont théoriquement conçues pour être inutiles si elles sont séparées. Cependant, si un D.H.D. se révèle en effet inutile seul, il est toujours possible de faire fonctionner une porte des étoiles sans son D.H.D. C'est ainsi qu'au cours de leur exploration de la Voie Lactée, les Anciens ont équipé chaque planète pouvant accueillir la vie d'une porte des étoiles et d'un D.H.D. Les Anciens ont fait de même au cours de leur passage dans la galaxie de Pégase. Cependant, les portes des étoiles n'ont pas toujours été équipées d'un imposant D.H.D. fixe. En effet, le premier modèle de porte des étoiles, équipant le Destinée et toutes les planètes habitables situées sur le passage des vaisseaux poseurs de portes, ne fonctionne pas avec un D.H.D. comme pour les portes de la Voie Lactée et de Pégase de nos jours. Ce modèle de porte fonctionne à l'aide de télécommandes facilement transportables.

Historique du DHD terrien

Lorsque l'équipe archéologique du professeur Langford découvrit la porte des étoiles sur le plateau de Gizeh en Egypte en 1928, le D.H.D. était absent. L'absence de D.H.D. poussa l'armée américaine à développer une interface destinée à combler cette absence. Cependant, la porte de Gizeh possédait bel et bien un D.H.D., ce dernier fut découvert en 1906 par des allemands qui le ramenèrent en Allemagne, cependant le site de cette découverte est inconnu. Les changements politiques en Allemagne pendant la première moitié du XXème siècle n'affectèrent en rien le DHD et il restera conservé dans l'Est de l'Allemagne jusqu'en 1945. Cette année là, l'armée rouge, qui marchait sur le IIIème Reich, mit la main sur le D.H.D. qu'elle ramena en Union Soviétique.

En 1997, le Colonel Lorion fût victime d'un dysfonctionnement de la porte des étoiles qui l'amena à découvrir une seconde porte terrienne ainsi que son D.H.D., en antarctique. Cette porte et son D.H.D. ont été entreposés en zone 51, dans la base de Groom Lake. Ces deux objets sont les plus vieux connus à ce jour, puisqu'ils ont été construits il y a près de 50 millions d'années. Le NID se servit de cette porte au cours de ses opérations secrètes que le SGC finit par mettre à jour. En raison de son ancienneté, ce D.H.D. a finit par être complètement déchargé et est devenu non fonctionnel, ce qui nous permet de conclure que les D.H.D. ont une durée de vie sans recharge d'environ une cinquantaine de millions d'années.

Fonctionnement

Il se présente sous une forme plutôt imposante et est constitué d'un pied large d'un peu plus d'un mètre surmonté d'un cadran normalement composé de 39 symboles et d'un bouton central de couleur rouge. Cependant, la série comporte une incohérence purement matérielle. En effet, la porte des étoiles comportant 39 symboles, les D.H.D. sont censés en avoir 39 également. Mais, pour des raisons matérielles, la maquette du D.H.D. dans la série en comporte seulement 38. Les symboles sont identiques à ceux présents sur la porte des étoiles et certains varient selon les D.H.D. 

Pour contacter une autre porte, il faut entrer une série de coordonnées sur l'appareil, comme un numéro que l'on compose sur un téléphone ou comme une adresse. Ces adresses sont composées de 7 symboles, 6 pour déterminer un point dans l'espace et un 7ème désignant le point d'origine. Le point d'origine le plus connu est le symbole Att, l'actuel point d'origine de la terre, cependant il figure sur la porte et du D.H.D. de Gizeh, mais pas sur ceux d'Antarctique. Les symboles représentent des constellations du ciel terrien et c'est ainsi qu'ils permettent de déterminer un point dans l'espace, le point à atteindre à l'aide de la porte. C'est au docteur James Parker que l'on doit la compréhension du système de coordonnées, après avoir été engagé par Catherine Langford et le docteur Roxanne Akarski, chef du SGC en 1990 pour déchiffrer la dalle qui recouvrait la porte lorsqu'elle a été découverte en 1928. Pour ouvrir un vortex vers une autre porte, il faut donc entrer une série de 7 symboles, le 7ème étant toujours le point d'origine, qui varie selon les planètes, chaque symbole enclenché s'allume, il est ensuite nécessaire d'appuyer sur le bouton central rouge pour déclencher l'ouverture du vortex. Le D.H.D. se charge de tous les calculs de coordonnées nécessaire à la bonne ouverture du vortex et à son maintien. Lorsque qu'une adresse est fausse ou que la porte n'est pas connectable pour différentes raisons, aucun vortex ne s'ouvre, la porte émet un bruit particulier et les symboles sélectionnés se désactivent.

L'intérieur du D.H.D est composé de différents cristaux de contrôle, chacun attribué à une tâche particulière. C'est également là que se situe la source d'énergie nécessaire au fonctionnement de la porte des étoiles. Au fil des années et de leurs études, les Terriens ont adapté leur technologie afin de pouvoir interagir avec le D.H.D par le biais de ses cristaux. Les Terriens ont ainsi été capables de créer un programme destiné à modifier le fonctionnement des D.H.D. Il a aussi été découvert que lorsqu'une adresse est composée sur le cadran, une légère empreinte résiduelle demeure sur les cristaux, empreinte qui finit par s'effacer au fur et à mesure que le D.H.D. est utilisé. Il est ainsi possible d'utiliser cette empreinte pour extrapoler la cinquantaine d'adresses précédemment composée sur le cadran, mais sans pouvoir savoir l'ordre ni la date à laquelle ces adresses ont été composées.

Les D.H.D. ont la possibilité de communiquer des informations entre eux, c'est ainsi que le réseau de portes se met régulièrement à jour. Ces mises à jour sont nécessaires pour contrer les effets de la dérive stellaire, ce phénomène se résume au fait que chaque système stellaire, bien que paraissant immobile sur une courte période, se déplace à une vitesse extrêmement lente mais bien réelle. Ainsi, au fil du temps, les coordonnées des portes finissent par se révéler fausses et les planètes deviennent incontactables Pour résoudre ce problème, les mises à jour du réseau sont nécessaires afin de corriger les coordonnées et transmettre les nouvelles coordonnées à l'ensemble du réseau.

Cependant, si le D.H.D. est très important dans le fonctionnement de la porte des étoiles, il est parfaitement possible d'utiliser cette dernière sans cet appareil. En effet, en raison du matériau dans lequel elle est construite, le naquadah, la porte des étoiles est un appareil hautement conducteur d'énergie qui conserve en permanence une petite part de la quantité d'énergie envoyée par le D.H.D. , ce qui lui permet de pouvoir effectuer 3 ou 4 ouvertures de vortex sans nouvel apport d'énergie. Les portes lactéennes ayant la caractéristique de posséder un anneau tournant, il est donc possible de tourner manuellement l'anneau central ainsi que d'enclencher les chevrons, manuellement également. C'est d'ailleurs la solution utilisée par l'armée américaine lors des premières expérimentations sur la porte en 1945, même s'il avait fallu apporter une quantité d'énergie supplémentaire pour ce faire. Depuis le re-lancement du projet porte des étoiles dans les années 1980, l'armée américaine a développé une interface de contrôle destinée à remplacer le D.H.D. qui leur manquait. Ainsi, de puissants ordinateurs effectuent le calcul des coordonnées et il est nécessaire que le SGC fournissent un apport d'énergie conséquent pour pouvoir ouvrir le vortex et le maintenir. Cependant, l'énergie apportée par le SGC étant moins pure que celle apportée par les DHD, elle est donc moins efficace, ainsi, la porte du SGC consomme 10% d'énergie supplémentaire par rapport aux autres portes de la Voie Lactée.

Les D.H.D. fonctionnent à l'aide de programmes très complexes établissant de nombreuses mesures de sécurité, le Dr. Paul Parfait a d'ailleurs évalué le nombre de ces mesures à plus de 400. Nombres de ces mesures sont inconnues des Terriens et de ce fait, l'interface conçue par le SGC pour combler l'absence de D.H.D. est moins performant car il y en manque un grand nombre de protocoles en tout genre, causant directement de fréquents dysfonctionnements de la porte. L'interface du SGC ne bénéficie pas non plus des mises à jour régulières des D.H.D. ce qui a rendu nécessaire le création d'un algorithme chargé d'actualiser les coordonnées du cartouche d'Abydos ainsi que de celui des Anciens, présents dans la base de données du JPS.

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